L’écriture arabe revêt très vite une triple fonction : à la fois religieuse, utilitaire et ornementale.
La calligraphie qui avait au début un rôle avant tout pratique, va devenir très vite un art où chaque culture va développer son propre style.
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Il faut savoir qu’en écriture arabe, les lettres ont une forme différente selon leur position dans le mot. Quand la lettre est soit au début, au milieu, à la fin d’un mot, ou encore isolées. (je reviens sur cet aspect dans cette vidéo : > cliquez ici <)
En devenant un art, l’écriture arabe a renforcé sa souplesse et a gagné en fluidité. On va notamment enrichir l’intérieur d’un mot ou d’une phrase de riches et divers effets visuels (motifs, caractères, accentuation…). Écrire le même mot ou la même phrase est alors possible de plusieurs manières donnant naissance à de nouveaux styles et de nouvelles dispositions.
L’écriture arabe connaît alors une extraordinaire propagation géographique : au Proche-Orient, en Asie, au Maghreb et en Andalousie principalement.
Ce qui explique une telle diversité et richesse de styles.
A noter que le Coran se présente sous la forme d’un volume (mushaf) et ne présentait au début ni signe diacritique ni ponctuation. Les premières copies du Coran n’étaient pas ornées.
Par la suite, se sont distinguées 2 grandes familles d’écriture :
- Le coufique (koufî), angulaire et rigide, employée pour copier le Coran, pour la correspondance destinée à être conservée, ou encore comme décoration dans les monuments, était ainsi désignée à cause de son usage courant à Koufa, en Irak.
- L’autre (cursive), non anguleuse, servait quotidiennement pour écrire rapidement. Avec ses formes rondes et adoucies, elle se prêtait donc très bien à l’art de la calligraphie.
Ces 2 familles comme je l’explique en vidéo ci-dessus, a donné ainsi naissance par la suite à de nombreuses formes d’écritures !